J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
Mais Comm' j'était très mu - si - cien on jouait beau - coup des mains
Quel pou-vait être son pré - nom Et quel était son nom
Tout en - tre nous a com- men - cé Par un très long bai - ser
elle s'ap-pe-lait Je l'ap-pe-lais Com-ment l'ap-pe-lait - t'on ?
Sur la vein' bleu - tée du poi - gnet Un long bai - ser sans fin.
Pour- tant c'est fou ce que j'ai- mais L'ap-peler par son
nom.
J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
De quell' couleur é - taient ses yeux ? J'crois pas qu'ils étaient bleus.
Habitait-elle ce vieil hôtel Bour - ré de mu - si - ciens
Etaient-ils verts, étaient-ils gris ? Etaient-ils vert de gris ?
Pendant qu'elle me pendant que je Pendant qu'on f'sait la fête
Ou changeaient-ils tout l'temps d'couleur Pour un non pour un oui ?
Tous ces saxos, ces clarinettes Qui me tournaient la
têt'.
J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
J'ai la mémoir' qui flan - che J'me sou - viens plus très bien
Lequel de nous deux s'est lassé De l'autre le pre - mier ?
Voilà qu'après tout's ces nuits blanch's Il me reste plus rien
Etait-ce moi ? Etait-ce moi ? ou peut-etre elle au - ssi?
Rien qu'un p'tit air qu'elle sifflotait Chaqu'jour en se le - vant
Tout c'que je sais c'est que depuis Je n'sais plus qui je suis
Pa pou di dou da di dou di Pa pou di dou da di
dou
Pa pou di dou da di dou di Pa pou di dou da di
Pa pou di dou da di dou di Pa pou di dou da di dou